#AvecBenjamin

Hier au théâtre Libre, boulevard de Strasbourg, j’ai eu l’honneur d’animer la soirée de lancement de la campagne de Benjamin Griveaux pour les élections municipales de Paris. Nous étions plus d’un millier, Marcheurs, sympathisants, simples curieux, à être venus écouter notre candidat.

Je me félicite de cette incroyable dynamique : rassembler plus de mille personnes, un 18 juillet à Paris, alors que les médias nous rabâchent les oreilles de commentaires sur notre division, c’est un tour de force qui prouve la vitalité de notre mouvement dans la capitale. Il y a une vraie attente de changement et je crois que nous avons réussi à la démontrer.

Je me suis pleinement reconnue dans le discours de Benjamin, un discours tourné non pas vers Paris mais vers les Parisiens. C’est un renversement complet de l’approche de cette mission : depuis des années, les Parisiens ont été abreuvés de grands projets censés changer la face de leur ville. Notre grand projet, à nous, c’est de changer le fond de leur vie. Benjamin leur propose un contrat social et un contrat environnemental : la solidarité et l’écologie sont l’affaire de tous, il faut donner les moyens aux Parisiens de s’en emparer. Cela passe par le renforcement du pouvoir des maires d’arrondissement, c’est le pragmatisme au pouvoir.

C’est la méthode d’En Marche appliquée à une élection municipale : cela fait deux ans que nous auscultons les Parisiens avec « Paris et moi », Benjamin Griveaux a proposé le meilleur diagnostic, nous allons maintenant nourrir son projet en repartant à la rencontre des Parisiens. Parce que ce projet doit rassembler le plus largement possible, il faut qu’un maximum de gens viennent le commenter et le compléter. Cet automne, une plateforme en ligne permettra à tous les Parisiens de faire entendre leur voix.

Hier soir, pour introduire le discours de Benjamin, j’ai rappelé les vers d’Aragon sur Paris, ce « perpétuel brûlot de la patrie ». Le poète a beau les avoir écrits en 1944, ce n’est pas du Paris de 1944 qu’Aragon nous parle, c’est du Paris de toujours, impérissable, un esprit très particulier entretenu par la flamme des Parisiens. Une flamme qui nous éclaire la nuit, une flamme qui nous réconforte, ce sont les échos des cafés, des bistrots, où tous les Parisiens viennent rire, débattre, se moquer d’eux-mêmes. « L’air est alcool et le malheur courage ». C’est cela l’esprit de Paris, un esprit rebelle, un corps indocile, un peuple qui mérite qu’on s’occupe de ses problèmes du quotidien.

Paris va accueillir les Jeux Olympiques en 2024. Ce sera une fête du sport et une fête pour le monde entier, il faut qu’ils soient aussi une fête pour les Parisiens. Que les Parisiens n’en soient pas exclus. Qu’ils n’aient pas le sentiment qu’il y a les jeux et l’Olympe d’un côté, les spectateurs et les simples humains de l’autre.

Hier soir, c’était une première étape, il y en aura beaucoup d’autres. C’était un commencement, qui doit nous emmener jusqu’en mars 2020. Nous avons un objectif, nous avons un chemin. Surtout, nous avons huit mois. Ce sont huit mois que nous devons mettre à profit, huit mois qui vont être difficiles, huit mois qui vont être passionnants. A nous de rendre Paris aux Parisiens !

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