[Tribune] – Le budget des promesses tenues

Les ambitions de notre projet sont limpides et inchangées depuis l’élection présidentielle : libérer, protéger, investir. La France souffre depuis de trop longues années mêmes maux.Le budget que nous soutenons tient l’intégralité des promesses de campagne de notre majorité. Enfin une politique en faveur du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises

 

Le gouvernement Philippe vient de présenter  le projet de loi de Finances pour 2018 et la programmation budgétaire de notre pays pour les cinq années à venir. L’examen du budget est un moment décisif de vérité politique. Un moment où les Français peuvent vérifier que les engagements pris par une majorité sont traduits dans la réalité des chiffres. 

Les ambitions de notre projet sont limpides et inchangées depuis l’élection présidentielle : libérer, protéger, investir. La France souffre depuis de trop longues années mêmes maux. Depuis 30 ans, les pouvoirs publics administrent les mêmes remèdes. 

La posologie varie entre  augmentation des prélèvements obligatoires et  recours débridé à la dépense publique. Pour quels résultats? Une dette qui avoisine 100 % de la richesse nationale ; un pays en procédure de déficit excessif, dernier de la classe européenne ;  un taux de chômage qui frôle les 10 % ; 4 millions de mal-logés. 

Budget sincère et solide

Le budget que nous soutenons est sincère, solide, et tient l’intégralité des promesses de campagne de notre majorité. Nous allons mettre en oeuvre ce que les partis traditionnels n’ont jamais eu le courage de mener à terme : une politique en faveur du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises. 

Dans un environnement international ultra-concurrentiel et un écosystème national souvent hostile, ces dernières continuent à porter haut les couleurs de notre pays. Le budget leur offre des mesures d’accompagnement fortes : baisse progressive de l’impôt sur les sociétés jusqu’à 25%, transformation du CICE en allègement pérenne de charges, allègement de la fiscalité du capital pour rouvrir les canaux de financement… Nous soutiendrons les entreprises, car elles sont les moteurs de nos embauches. 

 La France étouffe de ses statuts et de ses rentes, que nous défendons encore trop au détriment de l’innovation. Il est indispensable de faire circuler le capital, de relancer l’initiative individuelle et la mobilité sociale. La prise de risque n’est pas l’apanage des plus aisés. 

Cessons d’observer le départ des cerveaux français à l’étranger, de pleurer le succès dans la Silicon Valley de structures qui auraient dû réussir chez nous. Et entendons le message derrière ce mouvement : qu’une fiscalité du capital écrasante brime l’initiative et décourage trop souvent. Sur la mise en place du  prélèvement forfaitaire unique (PFU) , l’aide au financement de l’économie, notre main ne tremblera pas

Treizième mois

Notre budget est aussi celui de la feuille de paie et du pouvoir d’achat. Nous ne sommes pas la majorité qui augmentera les prélèvements obligatoires des ménages, ou qui diminuera les ressources des plus modestes au profit des plus aisés. 

Nos mesures sont pour tous les Français : pour les travailleurs, avec la baisse des cotisations salariales, pour ceux aux parcours de vie plus difficiles ou aux revenus plus modestes, avec la revalorisation de l’allocation adultes-handicapés, du minimum vieillesse, de la prime d’activité, la suppression quasi-générale de la taxe d’habitation… Les avantages se cumuleront pour une majorité de Français, jusqu’à représenter pour certains l’équivalent d’un treizième mois. 

L’Etat accompagnera partout ces transformations. La puissance publique se doit d’investir, de nous positionner sur tous les sujets d’avenir : transition écologique, médecine du futur, société des compétences. C’est le sens du grand plan d’investissement.

Notre méthode est claire : faire ce que nous avons dit et expliquer ce que nous faisons. Nous avons devant nous un choix clair : décidons-nous de décevoir encore une fois nos partenaires européens, de ne pas aller au bout d’un effort indispensable ? Ou assumons-nous ce choix d’engager enfin les transformations nécessaires pour retrouver notre pleine prospérité ? La position de notre majorité est en la matière on ne peut plus claire.

Emilie Cariou est membre de la Commission des Finances, Olivia Grégoire est porte-parole du parti LREM à l’Assemblée et membre de la commission des Finances, Gilles Le Gendre est membre de la commission des Finances, Joël Giraud est rapporteur général du budget, Stanislas Guérini est porte-parole du parti LREM à l’Assemblée et membre de la commission des Finances, Amélie de Montchalin est membre de la commission des Finances, Laurent Saint-Martin est vice-président de la commission des Finances.

Tribune initialement publiée dans Les Echos 

 

Mon amendement sur la libération des entreprises : 

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