Stratégie nationale de déconfinement

Hier, j’ai voté en faveur de la stratégie nationale de déconfinement proposée par le Gouvernement. J’ai apprécié la prudence et la fermeté avec lequel est envisagé le début de retour à l’activité de notre société.

Je retiens surtout deux choses de la déclaration du Premier ministre.

Tout d’abord, que nous allons tous continuer à vivre avec le virus. Le relâchement des contraintes générales ne veut pas dire le relâchement des contraintes individuelles. Avec la massification du port des masques et des tests, ce n’est pas la fin de l’épidémie mais le début d’une nouvelle phase de lutte contre l’épidémie.

Ensuite, que nous allons chacun vivre différemment avec le virus. En fonction des métiers, des maladies, des territoires, il faudra des stratégies adaptées, d’où la nécessité de décliner les plans au plus près des réalités individuelles… et l’importance qu’il y avait à avoir un aperçu du plan assez tôt pour se donner le temps de l’adapter d’ici au 11 mai.

J’ai ainsi estimé que les mesures présentées étaient des mesures de bon sens qui relèvent essentiellement de l’exécutif et que c’était tout à l’honneur de ce dernier que d’avoir choisi de soumettre ces mesures à un débat puis à un vote, alors que rien ne l’y oblige et qu’aucun de nos voisins n’a eu ce genre d’égards pour les parlementaires en présentant leur propre plan pour le déconfinement.

En résumé, la France entre en rémission. La rémission n’est pas la guérison, loin de là, cela veut simplement dire que le virus cède du terrain, que l’état du pays s’améliore mais que cette amélioration n’est encore que temporaire, que le virus n’est pas totalement éliminé. Dans les transports comme à l’école ou à l’hôpital, nous sommes sur une ligne de crête. Il faut d’un côté relâcher un confinement qui pèse sur les Français, mais de l’autre maintenir la pression pour limiter un retour à la normale qui ruinerait deux mois d’efforts.

Hier, les députés ont donné leur confiance au Gouvernement, au Gouvernement de faire confiance aux partenaires sociaux, aux élus locaux et in fine aux Françaises et aux Français pour passer le cap du confinement !

Olivia Grégoire

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