C’est aujourd’hui le 1er mai et le 1er mai est un jour spécial pour nous tous : c’est le jour où nous célébrons les droits des travailleurs et le combat des travailleurs pour avoir obtenir ces droits, le droit à la sécurité, le droit au repos, le droit aussi de ne pas travailler.
Ce 1er mai est un jour très spécial car nous sommes dans une période où, pour la plupart d’entre nous, le droit de travailler et de ne pas travailler s’est transformé en un devoir de travailler et de ne pas travailler. Aux premiers qui se retrouvent en première ligne face à l’épidémie, il faut que la Nation exprime toute sa gratitude – pas seulement avec des mots mais très vite, je le souhaite, avec des actes. Aux seconds, il faut que la Nation exprime toute sa sollicitude – je pense à tous ceux qui voudraient travailler mais ne le peuvent pas et se retrouvent contraints à une angoissante inactivité.
Aujourd’hui, je veux penser en particulier à tous ceux qui ne sont pas salariés et surtout aux artisans, ces artisans dont la petite entreprise – et bien souvent la petite trésorerie – doit faire face aux charges et aux impôts.
Le Gouvernement s’est emparé du problème, notamment avec le fonds de solidarité, mais je sais que les inquiétudes sur l’après demeurent.
Je veux aujourd’hui, en ce jour de fête des droits des travailleurs, leur dire que je pense à eux, que l’Assemblée nationale ne les oublie pas et qu’il y aura un après.
L’État sera là pour eux, les Français aussi qui, j’espère, se précipiteront – distanciation sociale oblige, chacun à son tour ! – chez leurs coiffeurs, leurs garagistes, leurs fleuristes dès la levée du confinement.
Tous avec nos artisans !
Olivia Grégoire