Chers amis,
Je cède à cette tradition très politique de vous présenter mes vœux, des vœux que j’aurais souhaité, pour une fois, sans politique — mais ni vous ni moi ne pouvons décidément nous en débarrasser : la France est un pays viscéralement politique, alors il faut bien en faire un peu.
Nous venons de traverser une année mouvementée, nous entrons dans une année qui promet d’être tout aussi intense. Les peurs sont là, les crispations aussi. 2019 s’est fini et 2020 a commencé sur une grève et des blocages…
Pour 2020, je fais partie de ceux qui souhaitent à la France d’enfin réussir à garantir l’avenir de son système de retraites. Les symboles ont leur importance : 2020, c’est une nouvelle décennie. A l’heure des résolutions, il faut se demander ce que nous voulons pour nous, pour nos proches, pour notre pays, pour notre planète dans 10 ans ?
Le chantier est considérable, à la mesure des critiques qu’il suscite déjà. Mais nous avons appris en 2019 à travailler malgré les scepticismes et les indifférences. Nous avions promis une baisse significative de l’impôt sur le revenu, nous l’avons faite. Nous avions promis la fin de la taxe d’habitation, c’est désormais effectif. Nous avions promis de réformer les retraites, nous devons le faire en 2020.
Voilà ce que je souhaite à la France, et à vous tous, pour 2020 : aller au bout des choses.
Souvent, on se moque de ceux qui se donnent des résolutions pour la nouvelle année. Parce que, dit-on, les résolutions sont faciles à prendre et difficiles à tenir. Pour ma part, je considère que les résolutions sont difficiles à prendre parce qu’elles sont précisément faciles à tenir. C’est une question de décision plus que de volonté, aussi je vous souhaite pour cette année 2020 d’être capable de prendre ces décisions, si difficiles soient-elles.
Et bien sûr, que ces décisions soient celles qui vous rendent heureux !