Vous n’avez pas pu le manquer, jeudi 8 mars était la Journée Internationale des Droits des Femmes. Afin d’allier une cause que je défends au quotidien et mon travail au sein de la commission des Finances j’ai eu l’honneur de participer à un événement consacré aux Femmes engagées dans le financement de l’économie « « Femmes & Initiatives de croissance : des femmes engagées pour financer l’économie » à l’invitation d’Agnès Bricard, présidente, de Business & Professional Women et de Marie-Anne Barbat-Layani, Directrice générale de la Fédération bancaire française.
Femme et croissance, j’aime quand on accole ces deux noms qui, je trouve, vont si bien ensemble ! D’ailleurs j’aime faire remarquer que croissance est un nom féminin, comme quoi … Et je ne suis pas la seule à le penser : Christine Lagarde, directrice du IFM, rappelle régulièrement que « plus de femmes dans l’économie, c’est un gage de croissance ».
A l’Assemblée nous n’avons pas attendu le 8 mars pour accoler les termes de croissance et de femme. Cela a commencé à la commission des Finances en nommant une femme, Amélie de Montchalin, comme whip, qui a mené avec toute la commission des Finances un PLF en faveur des entreprises. Et puis la mise en place de 6 binômes dont 3 femmes pour plancher sur ce qui va être la grande loi 2018 en faveur des entreprises, le PACTE ou Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises.
J’ai eu la chance d’assister à la clôture du « Tour de France de l’Egalité ». En effet, le 4 octobre dernier, le Premier Ministre et Marlène Schiappa lancé le « Tour de France de l’Egalité ». Cette démarche inédite visait à donner une traduction concrète à l’engagement pris durant la campagne présidentielle : « La loi a changé ; à présent, la vie des femmes doit changer »
Plus de 850 ateliers ont été organisés et 55.000 personnes y ont participé. D’ailleurs concernant les questions économiques et les femmes la mobilisation a été particulièrement importante avec près de 15.000 personnes qui ont participé aux ateliers sur l’emploi, l’insertion professionnelle, les retraites ou encore la conciliation des temps de vie. Cette mobilisation est le signe d’une véritable nécessité mais aussi d’une prise de conscience.
Car les femmes gagnent toujours 9% de moins que les hommes à poste équivalent et 25% en moyenne de moins que les hommes tous postes confondus. Dans un pays où le nom « égalité » est inscrit à chaque fronton de chaque mairie, comme l’a rappelé la ministre Muriel Pénicaud, nous sommes encore loin du compte. L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel et le principe, c’est à travail égal, salaire égal.
De nombreuses mesures ont été annoncées lors du comité interministériel sur l’égalité femmes-hommes dont sur l’égalité salariale. Il est temps que les entreprises prennent des engagements concrets, formels, dont les résultats seront évalués. Il faut maintenant changer les mentalités Refusons à la fois la guerre entre les sexes et la résignation aux inégalités.
Vous retrouverez ci-dessous les images de cet événement :